Dans la quête effrénée de la silhouette idéale, un Belge sur cinq recourt à des méthodes de perte de poids extrêmement risquées. Ces stratégies promettent des résultats rapides, mais à quel prix pour la santé ? Découvrez les dangers derrière ces méthodes de perte de poids rapide et pourquoi il est essentiel de les éviter. Restez informés et protégez votre bien-être avec des informations cruciales sur ces pratiques alarmantes.
Le recours alarmant à des pratiques risquées
Un récent rapport de Sciensano révèle que 28% des Belges, dès l’âge de 10 ans, cherchent activement à perdre du poids. Alarmante est la découverte que parmi eux, 20% utilisent des méthodes dangereuses pour atteindre cet objectif. Ces pratiques incluent le recours aux laxatifs, à la consommation de tabac, ou encore l’adoption de jeûnes prolongés de 24 heures ou plus.
Le choix de ces techniques risquées souligne non seulement un désir profond de mincir mais aussi un manque de sensibilisation aux approches saines et sûres de la gestion du poids. Nicolas Berger, chercheur auprès de Sciensano, met en lumière la gravité de cette tendance inquiétante.
Une répartition inégale entre les genres et les tranches d’âge
La pression pour maigrir n’est pas ressentie de manière égale par tous. L’enquête souligne que 31% des femmes contre 24% des hommes sont engagés dans cette quête de minceur. De plus, cette préoccupation est plus marquée chez les adults actifs, avec 31% des 18-39 ans et 35% des 40-64 ans concernés. Curieusement, même si 71% des personnes de plus de 65 ans sont en surpoids, seulement 21% d’entre eux expriment le désir de perdre du poids.
Ces données suggèrent des disparités significatives, peut-être dues à des pressions sociales ou médiatiques différentes selon l’âge et le sexe.
Interactions avec les troubles alimentaires
Le recours à des méthodes de perte de poids extrêmes peut être particulièrement préjudiciable pour ceux ayant des prédispositions aux troubles alimentaires. L’étude révèle que 13% de la population belge, âgée de 10 à 64 ans, souffre de problématiques liées à des troubles alimentaires. Les chiffres sont encore plus alarmants chez les adolescentes, avec 18% présentant des symptômes, comparativement à 7% des garçons dans la même tranche d’âge.
En Flandre, le pourcentage de jeunes confrontés à des troubles alimentaires a doublé, passant de 4% en 2014-2015 à 9% en 2022-2023, soulignant une progression préoccupante qui coïncide avec la tendance à l’usage de méthodes nocives de gestion du poids.
Appel à un changement de perspective
Même si les stratégies telles que l’augmentation de l’activité physique et la réduction de l’apport calorique sont adoptées par respectivement la moitié et un tiers des personnes désireuses de maigrir, l’attrait pour les solutions rapides et risquées demeure fort.
Il est essentiel d’encourager le recours à l’expertise médicale pour une perte de poids saine. Actuellement, seulement 8% des personnes cherchant à maigrir se tournent vers des professionnels. Amplifier l’information et l’éducation sur les méthodes de perte de poids sûres et efficaces est crucial pour combattre cette tendance à l’autodestruction.
Cette dynamique alarmante nécessite une collaboration étroite entre les professionnels de la santé, les médias et les responsables publics pour promouvoir des pratiques de santé publique cohérentes et soutenables.
Source: www.lespecialiste.be
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